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Les partenaires de l'Initiative des détroits d'Europe réunis à Boulogne-sur-Mer

Bienvenue à Boulogne-sur-Mer !

M. Jean-Loup Lesaffre, Vice-Président de la Communauté d’agglomération du Boulonnais, Mme Mireille Hingrez-Cereda, Vice-Présidente du Département du Pas-de-Calais, et M. Mark Dance, Vice-Président du Comté du Kent, ont accueilli les partenaires de l’Initiative des détroits d’Europe. Ils ont mis en lumière certains des multiples enjeux du détroit du Pas de Calais et la pertinence de tenir la conférence à cet endroit, au cœur du plus important port de pêche français et dans le contexte du Brexit.

La conférence a été l’occasion de revenir sur 10 ans d’expériences partagées et de travail commun au sein de l’Initiative des détroits d’Europe, grâce à 4 tables rondes :

  • La gouvernance des zones de détroits : quels modèles pour une coopération transfrontalière réussie ?
  • Connecter les deux rives : les enjeux du transport dans les détroits
  • Impliquer les jeunes : le projet Mob'Inclus, une expérience de mobilité internationale des jeunes entre des détroits
  • Le projet PASSAGE : vers des détroits décarbonés

Deux intervenants extérieurs ont ensuite ouvert les perspectives sur les sujets abordés par l’Initiative des détroits d’Europe.

M. Stéphane Resche, professeur à l’Université de Paris-Créteil (France) a proposé une vision de la culture dans les détroits, autour de la question « comment êtes-vous détroit ? ». Un pas de côté introspectif, qui a soulevé plusieurs réflexions au sein du partenariat, tel que M. Fontalirand, Directeur général adjoint du Département du Pas-de-Calais (France), qui a mis en évidence la distinction culturelle « d’être une interface » qui est très spécifique aux détroits.

M. Nicolas Brookes, Directeur exécutif de la CRPM (Conférence des régions périphériques maritimes) a ensuite insisté sur les perspectives importantes offertes par la nouvelle politique de cohésion en débat au sein des institutions européennes et a appelé à une attention spécifique sur la coopération transfrontalière maritime.

Signature d'un nouveau Protocole d'entente

Après cet aperçu intense du travail accompli en 10 ans, tous les partenaires ont eu l’opportunité de s’exprimer sur les perspectives de travail pour les prochaines années. Un programme de travail pour 2019-2022 a été adopté, proposant un focus sur 3 grands objectifs :

  • Faire reconnaître les spécificités et les enjeux des détroits dans les politiques nationales et européennes
  • Favoriser le partage mutuel d’expériences ainsi que la mise en œuvre d’actions et de projets communs en vue de répondre aux défis des territoires de détroits
  • Partager les informations sur les questions relatives à chaque détroit et les questions européennes, afin d’élaborer une base de connaissances commune.

Les représentants élus des partenaires ont ensuite renouvelé leur engagement dans la coopération en signant un nouveau Protocole d’entente pour 4 ans.

Visites de terrain et découverte d'initiatives locales

La conférence s’est poursuivie avec la visite de différents sites de Boulogne-sur-Mer, où les partenaires de l’Initiative des détroits d’Europe ont eu la chance de découvrir certaines problématiques et initiatives locales.

Le 14 mai en soirée, la visite de Nausicaá – Centre national pour la mer en France et plus grand aquarium d’Europe, a permis aux partenaires de mieux comprendre les enjeux de protection de la biodiversité marine et de sensibilisation des jeunes.

Le 15 mai matin, les visites se sont poursuivies avec le port de Boulogne-sur-Mer, le plus grand port de pêche de France et le plus important centre de transformation des produits de la mer en Europe. Les partenaires ont pu visiter la criée, la halle à marée, l’ancien port de ferry, le port de vrac et ont pu faire le tour du quartier industriel.

Tous les partenaires ont ensuite été accueillis au chantier naval de la Socarenam, où ils ont découvert le savoir-faire local en matière de construction et de réparation navale. Ils ont appris le processus de fabrication d’un chalutier et visité un patrouilleur construit pour les forces armées françaises dans les Antilles.

Enfin, les partenaires ont visité l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) et son bassin d’essai utilisé pour développer de nouvelles technologies marines. Ils ont découvert la start-up Eel energy, qui conçoit une hydrolienne très innovante qui sera testée prochainement dans un canal de la région.

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